Versioning : optimiser la gestion d’un logiciel d’entreprise

De nombreux projets sont voués à évoluer avec le temps. Il faut alors modifier la version actuelle, pour en proposer une plus performante. Alors, pour éviter de perdre les versions antérieures, et de ne plus jamais pouvoir faire machine arrière, les développeurs en agence utilisent la méthode du versioning. Lemon Interactive vous invite à découvrir cette technique qui permet de garder une trace de toutes les modifications apportées à un site web, un logiciel, ou encore une base de données.

Le versioning, qu'on peut aussi appeler versionnage ou système de contrôle de version, peut concerner les bases de données d'une entreprise, ou encore des logiciels. Dans le cas précis de Lemon Interactive, le versioning concerne les sites web. Cette méthode de gestion des versions d'un même produit consiste à travailler sur le projet, au niveau du code source, et à conserver une trace de la moindre modification du code. Ainsi, en cas de besoin, les développeurs peuvent revenir sur les versions antérieures, pour les comparer à l'actuelle, et éventuellement corriger des erreurs. Mais cela permet aussi à une équipe de développeurs de travailler en même temps sur un même projet, mais sur différentes parties du site.

Il existe différents logiciels qui permettent de pratiquer le versionnage, comme Git, et c'est devenu un outil indispensable. Même si vous travaillez seul sur un projet, cela permet d'avoir un historique complet de chaque action, et de revenir facilement à une version antérieure en cas de problème. Les services de versioning peuvent inclure des fonctionnalités supplémentaires, telles que l'intégration d'API pour automatiser certaines tâches, ou l'utilisation de fichiers XML pour une gestion sémantique des données.

Le versioning permet de créer et gérer plusieurs versions d'un même produit, afin d'en suivre les moindres changements, mais aussi pour éviter les conflits que peuvent créer un travail simultané.

Concrètement, le versioning fonctionne avec un système de clones. Le lieu de stockage central des données, appelé dépôt ou repository, est installé sur un serveur distant, et pour travailler sur une version donnée, le développeur le récupère sur son PC. Il travaille ensuite dessus, seul ou avec d'autres collaborateurs, et archive un ensemble de fichiers, tout en conservant une chronologie de toutes les modifications effectuées.

Normalement, le versioning ne présente aucun risque d'altérer ou de perdre des données qui ont déjà était enregistrées. Bien sûr, le risque zéro n'existe pas, et on peut avoir des conflits, et donc des régressions, mais cela reste rare.

De nos jours, le contrôle de version est essentiel pour les équipes de développement, car il permet de gérer et suivre plus facilement les fichiers, mais il aide aussi à développer plus vite des produits.

Les équipes DevOps, composées de professionnels interdisciplinaires, utilisent le versioning pour développer rapidement tout un écosystème. Pour cela, ils disposent de nombreuses fonctionnalités propres au versioning :

• Pouvoir comparer plusieurs fichiers, déterminer les différences, et fusionner les modifications ;
• Conserver une trace de toutes les versions antérieures ;
• Utiliser des versions de code totalement indépendantes ;
• Fusionner plusieurs versions pour obtenir une version finale...

Le versioning est utilisé tout au long du cycle de vie du projet, aussi peut-on rapidement se retrouver avec de nombreuses versions d'un même site web. On part alors de la version alpha, puis la version bêta, et ainsi de suite, jusqu'à arriver à la version finale, qu'on appelle la version Release Candidate (RC).

Alors, pour ne pas s'y perdre parmi toutes ces versions, et retrouver rapidement les différentes modifications effectuées, le versioning permet un classement sous format X.Y.Z. Le X est alors une version majeure, le Y est une version mineure, et le Z est bien souvent un patch.

Prenons l'exemple d'une version en 2.3.1 :

• La version 2 est une version majeure, sur laquelle on a supprimé une fonctionnalité complète qui est devenue totalement obsolète, ou on a effectué un renommage complet de l'application ;
• La version 3 est une version mineure, où la fonctionnalité n'est pas supprimée, mais notée comme obsolète ;
• La version 1 est une petite modification, comme un patch sur une faille de sécurité, un problème d'intégration, ou encore un comportement qui ne devrait pas avoir lieu.

Le versioning est applicable pour à peu près tous les types de projet qui utilisent du code. Il est donc très pratiqué en entreprise, pour le développement et la commercialisation de logiciels, mais aussi par les développeurs d'agence web, comme Lemon Interactive. Cela facilite l'organisation de travail des différents collaborateurs, mais permet aussi d'informer les utilisateurs et les clients de manière claire.

Attention, il faut toutefois avoir conscience qu'une mauvaise utilisation du versioning peut créer des situations conflictuelles. C'est pour cette raison qu'il est recommandé de faire appel à des professionnels experts dans le domaine.

Il existe plusieurs logiciels de versioning qui permettent de gérer et stocker du code de manière efficace et sécurisée. Il s'agit alors de faire le bon choix, en fonction des fonctionnalités proposées et des besoins.

Qu’est-ce qu’un logiciel de versionnage ?

Les logiciels de versioning offrent une possibilité de gestion collaborative du code. Le logiciel de gestion des versions (VCS) se charge alors d'enregistrer, de suivre et de gérer plusieurs versions d'un même code source ou d'un même fichier.

Autrement dit, chaque modification est enregistrée, et l'utilisateur peut facilement retrouver toutes les sauvegardes effectuées par ordre chronologique, comme un historique des modifications.

Parmi les outils de versioning les plus connus, on recense GitLab, GitHub ou encore Bitbucket.

Les différentes fonctionnalités d'un logiciel de versioning

Tous les outils de versioning proposent des fonctionnalités plus ou moins étendues. En revanche, on retrouve toujours des fonctionnalités principales sur chaque outil :

• La gestion du code source, avec un historique complet des modifications ;
• Le code collaboratif, qui permet de créer des pull-resquests (demande d'ajout de code), des commentaires et des approbations de code destinés aux autres collaborateurs ;
• La planification, pour suivre en temps réel l'avancement du projet ;
• La gestion des rôles, pour limiter ou autoriser l'accès à différents utilisateurs, ou encore valider leurs modifications.

Un logiciel de gestion de version peut fonctionner de deux manières. Cela déterminera les modalités d'utilisation.

Le dépôt centralisé

Avec le dépôt centralisé, tout est hébergé localement, avec un répertoire unique pour tous les collaborateurs. Ainsi, les utilisateurs ne peuvent pas modifier et enregistrer le même fichier en simultané. Seul le premier à avoir ouvert le fichier peut apporter des modifications.

Si cette gestion centralisée est intéressante pour sa fiabilité, elle limite grandement les échanges entre les copies locales et les dépôts.

Le dépôt décentralisé

Le dépôt décentralisé, ou dépôt distribué, permet aux développeurs d'avoir chacun leurs propres dépôts et une copie locale qui leur est propre. Chacun est alors libre de travailler à son rythme, sans dépendre des autres collaborateurs.

Il est ainsi possible de travailler hors connexion et de communiquer facilement entre les dépôts, tout en assurant une grande sécurité, puisque le système dispose de plusieurs dépôts.

Toute l'équipe de développement de Lemon Interactive maîtrise le versioning et l'utilise au quotidien pour créer et faire évoluer les sites web de nos clients. Pour une traçabilité irréprochable et sans faille des différentes versions de votre site Internet, faites alors confiance à Lemon Interactive.