Guide complet de l'UX research : méthodes, outils et bonnes pratiques
15 oct. 2024
Design
Publié le 3 nov. 2022 - 6 minutes de lecture
Avoir un site adapté à l'expérience utilisateur, cela nécessite de respecter plusieurs critères ergonomiques importants : détaillons-les !
Il ne suffit pas de produire du contenu de qualité et bien optimisé pour attirer du trafic et convertir. L’ergonomie du site est également primordiale pour assurer une navigation suffisamment agréable pour inciter l’internaute à rester sur le site, voire à passer à l’action. C’est sur ce postulat que les chercheurs Bastien & Scapin ont établi une liste de 8 critères ergonomiques essentiels pour l'UX design d'un site web.
Christian Bastien et Dominique Scapin sont deux chercheurs en ergonomie cognitive et psychologie ergonomique. Leurs différentes études leur ont permis de se rendre compte que l’expérience utilisateur était vraiment différente selon les interfaces, et ont cherché à énumérer tous les éléments qui pourraient améliorer l’UX d’un site.
Ils ont alors établi des critères ergonomiques objectifs pour évaluer l’utilisabilité d’une interface web ou mobile, avant, pendant et après la conception, pour faire en sorte qu’il y ait un standard sur toutes les interfaces, et qu’on puisse faire des audits objectifs.
Les chercheurs Bastien et Scapin ont mis en place une liste d’éléments à prendre en compte pour améliorer l’ergonomie d’une interface, qu’ils regroupent en 8 critères, chacun composé de plusieurs sous-critères.
Le guidage correspond à l’ensemble des moyens pour conseiller, informer et conduire l’utilisateur lors de ses interactions. Cela lui permet de toujours savoir où il se situe dans le site, mais aussi au niveau de son parcours utilisateur.
On retrouve dans le guidage de nombreux sous-critères, dont :
La charge de travail correspond à toutes les étapes par lesquelles doit passer un internaute pour avoir la réponse à sa question, ou pour atteindre la page recherchée. Celle-ci doit être la plus légère possible. Parmi les sous-critères de la charge de travail, on retient principalement la brièveté, qui permet de naviguer au plus vite sur une interface, en évitant un chargement lourd et chronophage. Parmi les éléments de brièveté à mettre en place, on peut retenir :
Le contrôle explicite consiste à faire en sorte que l’utilisateur ait le total contrôle sur l’interface, et que le système exécute uniquement les opérations demandées.
Cela peut se traduire par l’intégration d’un retour arrière, par le choix les labels en fonction de l’état d’avancement d’une action, par la demande de validation après chaque entrée de données…
Le sous-critère du contrôle utilisateur est ici essentiel, et permet, entre autres, d’autoriser les interruptions. Prenons l’exemple de Gmail. Quand on supprime un mail par inadvertance, on a quelques secondes pour revenir en arrière et interrompre l’action en cours. Cela fait partie du contrôle utilisateur.
Illustration vectorielle de deux personnages tenant des panneaux interactifs à mettre sur un canva vierge d'un site web
L’adaptabilité est la capacité d’une interface à s’adapter selon le contexte, les besoins et les préférences des utilisateurs. On compte alors plusieurs sous-critères :
La cohérence globale de l’interface homme-machine a pour objectif de respecter une logique d’utilisation constante. Par exemple, on peut établir un color system. Ainsi, si vous avez 4 couleurs dans votre charte graphique, vous n’en utilisez qu’une, voire 2 maximum, pour les éléments cliquables, afin que l’utilisateur soit guidé et se repère facilement sur l’interface.
La cohérence passe aussi par l’attention portée au type system. Par exemple, les H1, H2 et autres éléments structurels d’un contenu doivent être dans des tailles bien définies, afin d’offrir une cohérence et que l’internaute se retrouve dans sa navigation grâce à des critères ergonomiques précis.
La gestion des erreurs consiste à faire en sorte qu’il y ait différents moyens pour protéger l’utilisateur des erreurs, et qu’il puisse les corriger. Cela peut prendre différentes formes :
On parle de code signifiant lorsqu’il y a une relation sémantique forte entre les codes et les items auxquels ils se réfèrent. Avoir un code signifiant est donc essentiel pour que le rappel et la reconnaissance soient meilleurs. Il faut alors faire attention à utiliser les bonnes conventions.
Par exemple : le rouge est synonyme de bonheur en Chine, mais en Europe, c’est plutôt le symbole de l’interdit. Il n’est donc pas judicieux de faire toute une interface en rouge.
Il faut être vigilant à ce que l’interface corresponde à la cible, ainsi qu’à leurs vices et coutumes.
La compatibilité consiste à adapter l’interface aux caractéristiques de l’utilisateur. Si, par exemple, on s’adresse à des personnes qui bougent beaucoup, on pense avant tout au responsive. Si on s’adresse à des personnes âgées, on choisit une interface sobre, aérée, claire et parfaitement guidée.
Le langage de l’utilisateur est aussi à prendre en compte. Si on s’adresse à des personnes expertes dans le domaine, on peut utiliser des termes techniques, mais si on s’adresse à des novices, il faut adapter le contenu.
L’expérience utilisateur ne se résume pas à un contenu de qualité, et l’ergonomie du site est d’une importance majeure. Lemon Interactive vous accompagne dans la création de votre site, afin de répondre à tous les critères ergonomiques de Bastien et Scapin, et d’offrir une expérience utilisateur optimale à vos internautes.
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